On entend régulièrement à la radio des commentaires alarmistes sur les chiffres du chômage en France : 10,4% au dernier trimestre 2014, soit environ 6 millions de personnes. C’est énorme.
Les plus touchés sont bien évidemment les jeunes diplômés. Même ceux issus de prestigieuses écoles de commerces et ingénieures n’y échappent pas.
Pourquoi ?
Principalement à cause de la crise.
Bataille psychologique
Pour l’avoir personnellement vécu, pour avoir côtoyé de près des victimes de ce fléau, je sais que c’est une période difficile. Horrible. La traversée du désert. On peut se sentir inutile. On déprime. On se sent seul. Mal à l’aise en public quand les autres racontent leurs annecdotes du boulot. Un homme que j’admire beaucoup, et que je respecte, m’avait dit pendant cette période « Le chômage est une bataille psychologique ». C’est vrai. Puisque les diplômes, on les a. On les accumule même en attendant. On envoie des CV tous les jours. On surveille les sites de recherches à chaque instant. Desfois quelques entretiens, desfois rien. Et on attend. On attend. On attend. Pendant une période qui peut paraître interminable.
Ce qui peut faire la différence
J’ai remarqué que beaucoup de personnes en recherche d’emploi néglige une approche subtile et efficace, dont on parle souvent comme ça, de manière vague, sans vraiment l’appliquer (hélas) : le réseau. Oui, je parle du networking.
A votre avis, face à deux candidats à parcours qui se valent, mais dont l’un connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un… qui connaît le recruteur, à votre avis qui aura le poste ? C’est évident. C’est humain. Ce n’est pas de la triche. C’est rassurant pour le recruteur. C’est une forme de recommandation. Malheureusement beaucoup de gens l’ignorent. Ou ceux qui le savent n’osent pas « importuner ». Ou d’autres pensent qu’ils n’ont personne dans leur réseau qui puisse aider. Et pourta
nt !
Je souhaiterais vous présenter la liste de moyens qui s’offrent aujourd’hui à toute personne qui recherche un emploi. Ce sont des méthodes que j’ai personnellement expérimentées, et qui m’avaient apportées une réelle avancée dans mes recherches. En y repensant d’ailleurs, j’ai utilisé au moins une de ces méthodes avant de décrocher mes précédents stages et emplois.
1. La quête des opportunités
On ne le redira jamais assez : une bonne partie des offres d’emplois sont déjà pourvues avant d’être publiées. Alors comment obtenir la bonne information au bon moment ? RESEAUTER
- Via l’annuaire des anciens : il est généralement mis à disposition des étudiants et alumnis de la plupart des écoles de commerces et d’ingénieurs. Donc allez-y ! Contacter vos « grands-frères ». Ils sont passés par là. Ils vous comprennent, et par solidarité, s’ils peuvent aider, ils vont vous aider. Envoyez-leur des mails du genre « J’ai obtenu votre contact dans l’annuaire des anciens de XXX. Je viens d’être diplômé de cette même école, je m’intéresse à tel métier, je souhaiterais savoir si vous avez actuellement des besoins dans votre entreprise. Merci d’avance pour votre réponse ». Fixez-vous un nombre de mails à envoyer par jour. A l’époque, sur une cinquantaine de mails envoyés, une seule réponse positive m’avait été retournée, avec quatre entretiens successifs passés dans une prestigieuse banque de la place. Oui 50 c’est beaucoup pour un seul résultat positif, mais ça vaut le coup!
- Via LinkedIn ! Ce super réseau qui permet d’effectuer des recherches par école, et/ou entreprise, etc….. Souscrivez l’abonnement premium (près de 30€ par mois, mais c’est un investissement qui en vaut la chandèle) et envoyez des InMails aux personnes bossant dans des boîtes qui vous intéressent !
- Via la family et les amis ! Bien sûr ! No need to hesitate!
- Via les anciens encadreurs de stages, et collègues : en général, plus leur grade est élevé, plus ils ont un potentiel de contacts dans des boîtes qui recrutent. N’hésitez pas à les solliciter. Je l’ai déjà vu faire à maintes reprises. Un encadreur de stage passe un coup de fil à son ancien collègue de telle boîte pour recommander son stagiaire qui lui a fait bonne impression, et hop vous décrochez un entretien
2. La préparation à l’entretien
Lorsqu’un recruteur vous convoque à un entretien dans une boîte qui vous intéresse, évitez d’y aller sans avoir au préalable recueilli des informations auprès d’un autre contact en interne. Utilisez l’annuaire des alumni ou LinkedIn pour en trouver. Demandez-lui si vous pouvez mentionner son nom à l’entretien, et faîtes-le. Plus la relation avec le contact sera développée, plus elle servira pour appuyer votre candidature.
3. Le feedback
A la suite de chaque entretien, n’oubliez pas de faire un petit compte-rendu à votre contact. Et que vous décrochiez le poste ou non, maintenez la relation dans la durée.
Bon voilà, j’espère que ces astuces vous aideront. N’hésitez pas à faire partager votre expérience en remplissant le formulaire ci-dessous! Bon courage dans vos recherches. Et souvenez-vous: “Qui cherche trouve. A celui qui frappe, on ouvre”.