Is there any safe haven left in the financial markets?

C’est le thème de la conférence organisée par le CFA France à laquelle j’ai assisté Lundi dernier, tenue dans les beaux locaux de Thomson Reuters sur le Boulevard Haussman, et présentée par Daniel Fermon, Head of Cross Asset Thematic, Société Générale-CIB.

Thème très pertinent en ces temps d’incertitude sur les marchés financiers. Daniel Fermon a présenté les différents scénarios possibles en cas de ou en absence de décision de changement de la politique des taux d’intérêts par la FED, avant la fin de l’année ou en début d’année prochaine. Il a abordé les problématiques liées au pétrole : la stratégie de l’Arabie Saoudite, les tensions avec l’Iran, les limites du pétrole de schiste américains. Il a également  exposé les perspectives de la Chine et des autres pays émergents.

Ensuite il nous a suggéré de marquer sur un papier nos choix d’investissements avant la fin d’année, puis à horizon 5 ans.

Ci-dessous ma proposition :

safe haven suggestions

No comment sur mon écriture J

En gros, je pense que 2 actifs permettent aujourd’hui d’obtenir les meilleurs rendements sur les marchés financiers, à court terme :

  • L’or : abandonné depuis plusieurs mois par les investisseurs qui se sont finalement rendus compte qu’il devient attractif en ces temps de faible d’inflation. Mes autres confrères CFA ont cité les investissements cash de manière générale.
  • Les actions, car je pense que le niveau actuel des taux constitue un bon environnement pour les entreprises.

A plus long terme (5 ans)

  • Les actions pourront offrir un rendement meilleur que les obligations à cause de l’évolution des taux (qui, on le pense, ne peuvent que remonter)
  • Le private equity : ce qui signifie que je préconise des investissements non cotés. Et sur ce point je rejoins bien Daniel Fermon qui a conclu qu’aujourd’hui il est très difficile de trouver un « safe haven » sur les marchés financiers. En préconisant des investissements en Private Equity je pensais particulièrement aux start-ups dynamiques qui se développent un peu partout, aussi bien aux Etats-Unis qu’en France. C’est un véritable plaisir d’écouter  tous les matins l’émission 3 minutes pour convaincre sur BFM Business animée par Stéphane Soumier : les idées présentées par les entrepreneurs semblent si ingénieuses, utiles, et déployées dans des business models rentables, que je reste persuadée qu’il y a moyen de fructifier son argent en misant sur cette classe d’actifs.

Un participant à la conférence a demandé si Daniel Fermon ne voyait pas d’opportunités d’investissements en Afrique. La question qui m’a fait sourire J et que j’aurais dû poser !!! J’y avais pensé mais m’étais ravisée : pas pour éviter le cliché de l’Africaine qui s’est sentie lésée qu’on ait fait la revue du monde sans son continent L mais parce que de toutes les façons j’avais déjà la réponse : OUI ! Bien évidemment il y a une multitude d’opportunités d’investissements en Afrique, dans de nombreux pays qui ont poursuivi leur croissance malgré la récente crise financière.

Je vais me pencher sur la rédaction d’un prochain article sur ce thème….

One comment

  1. Les politiques accomodantes des Banques centrales incitent plus à la consommation qu’à l’épargne. Un taux de rendement entre 0% et 2% quel soit l’actif ne permet pas de rémunérer le risque de ces actifs.
    Si je peux détailler ma stratégie d’investissement :
    – à court terme : l’achat d’une Maserati Grantursimo : prix presque plancher et rapport prix/plaisir excellent (surtout le bruit du moteur…une pure merveille)
    – à 5 ans : l’achat d’un appartement (les politiques ultra accomodantes aux visées électoralistes accompagnées de politiques liées au lobbying du secteur de la construction + la remontée des taux quand les Banques Centrales ne pourront plus faire face à leurs Bilans et qu’elles se rendront compte qu’elles ne font qu’enfoncer un peu plus les pays laxistes dans leur propre crise = baisse régulière du prix de l’immobilier)

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